Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a souligné jeudi que la Corée du Sud n'était pas hostile à son voisin du Nord, afin d'expliquer une série de gestes d'apaisement envoyés par Séoul après la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il. Depuis l'annonce du décès du numéro un du régime communiste, la Corée du Sud capitaliste a tenté de calmer les tensions souvent vives entre les deux voisins.
Séoul a notamment fait part de "ses condoléances au peuple de Corée du Nord" et a annulé un projet d'éclairage de Noël près de la frontière, que Pyongyang considérait comme partie de la "guerre psychologique" menée par son voisin méridional à son égard.