"Discussion avec un fantôme", c'est de cette manière que le magazine allemand Der Spiegel a titré la rencontre qu'il a eu avec Cornelius Gurlitt, le fils du marchand d'art Hildebrand Gurlitt, rapporte Le Figaro. Alors que l'on apprenait récemment qu'une collection de près de 1.500 œuvres avait été retrouvée chez lui il y a environ deux ans, le vieil homme à la santé fragile soutient qu'il est le propriétaire légitime de ces œuvres.
Ces tableaux, propriétés de collectionneurs juifs spoliés pendant la guerre ou de musées allemand, sont restés cachés pendant plus de 70 ans. Depuis leur découverte, les experts tentent de retrouver les propriétaires de ces oeuvres.
Cornelius Gurlitt vivait presque isolé du monde dans son appartement de Munich. Il ne sortait quasiment jamais et vendait quelques œuvres pour s'acheter ses médicaments. "Je ne rendrai rien volontairement", a-t-il assuré. "Les musées ont beaucoup de tableaux, ils n'ont pas besoin des quelques affaires que j'ai là", a-t-il ajouté.
Oeuvres spoliées : "La France doit mieux faire"
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1.500 toiles de maître saisies