Décidément, au-delà de la catastrophe, le Costa Concordia est une mine d'or pour la petite île du Giglio. Les 80.000 touristes qui y ont débarqué en juillet en sont la preuve. Problème, ces passagers ne s'arrêtent que furtivement, "deux ou trois heures" selon le maire, le temps de prendre le mastodonte échoué à quelques hectomètres en photo, "manger un sandwich et repartir en laissant derrière eux un sac d'ordure", comme le souligne Sergio Ortelli, l'édile, dans La Repubblica.
Alors pour tirer profit de cet afflux massif - 30% de touristes en plus que l'année dernière -, Sergio Ortelli a eu l'idée de mettre en place une "taxe de débarquement" d'un euro, comprise directement dans le prix du trajet en ferry. Un prélèvement, dont sont exemptés les habitants du Giglio, les ouvriers qui travaillent sur le renflouage de l'épave, les étudiants, la police et les pompiers, souligne Le Figaro. Cette contribution permet de préserver la propreté sur la petite île toscane de 1.500 habitants, et de remplir les caisses de la commune. Reste que face à "la confusion" créée par le Costa Concordia, le maire n'a qu'un souhait : que l'épave ait disparu d'ici l'année prochaine.