Après avoir douté de la solidité du dossier, la Coup pénale internationale (CPI) a finalement pris sa décision. Elle jugera bien l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour crimes contre l'humanité pendant la crise postélectorale qui a embrasé le pays en 2010-2011.
Quatre charges contre lui. Quatre charges de crimes contre l'humanité ont été confirmées contre l'ancien président, qui est "renvoyé en procès devant une chambre de première instance". Dans le détail, la responsabilité de Laurent Gbagbo, accusé d'avoir voulu "rester au pouvoir par tous les moyens" après sa défaite à l'élection présidentielle de novembre 2010, est engagée pour quatre événements survenus à Abidjan entre décembre 2010 et avril 2011.
Il "voulait un procès". L'avocat de l'ex-chef de l'Etat, Me Emmanuel Altit, a dit se féliciter de cette décision, affirmant que son client "voulait un procès" afin que "la vérité soit dévoilée". Le camp Gbagbo se dit en outre "en position de force juridique", l'un des trois juges qui a statué s'étant prononcé contre la tenue du procès en raison d'"éléments de preuve encore insuffisants", comme l'indique le site internet de la CPI.
PROCEDURE - Un proche de Gbagbo transféré à la CPI
RETOUR SUR - Le premier acte du procès