Un demi-million d'Ivoiriens déplacés après les violences post-électorales sont empêchés de rentrer chez eux en raison du climat de peur qui continue à régner dans le pays, déclare Amnesty International.
L'organisation de défense des droits de l'homme publie jeudi un rapport qui pointe la responsabilité des forces de sécurité gouvernementales (FCRI) et d'une milice soutenue par l'État composée de Dozos (chasseurs traditionnels) dans ces violences ciblées contre certains groupes ethniques. "Cette impasse qui empêche plus d'un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée", déclare dans un communiqué Gaëtan Mootoo, chercheur d'Amnesty International sur l'Afrique de l'Ouest.