Le 24 mars, un A320 de la compagnie Germanwings s’écrasait dans les Alpes avec 150 personnes à bord. Trois semaines plus tard, le scénario fait peu de doute et la seconde boîte noire de l’appareil confirme que le drame est dû à une action volontaire du copilote, l’Allemand Andreas Lubitz, 27 ans. Sur les lieux du crash, une zone difficilement accessible, les opérations de recherches ont laissé place à une autre phase, celle du nettoyage.
C'est une société privée, payée par les assurances de la Lufthansa, la maison-mère de la Germanwings, qui s'occupe de déblayer le site, non loin de Seyne-les-Alpes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, rapporte TF1.
Une quarantaine de personnes sont chargées de dégager le site, qui a déjà été déblayé à 90%.
Au total, 47 tonnes de débris ont été récupérées et hélitreuillées vers la vallée.
Une fois dans la vallée, les débris sont placés dans des bennes, puis dans un hangar, car ils peuvent encore être analysés par les enquêteurs.
Ils sont aussi placés en lieu sûr par respect pour les victimes, car des effets personnels ont été retrouvés sous des pièces de l'avion.
Une fois cette phase achevée, le nettoyage ne sera pas terminé pour autant. Au moment du crash, du kérosène s'est répandu en grande quantité et il faudra donc dépolluer le site, un processus qui devrait durer deux mois, selon la radio Alpes 1.
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