Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a souligné lundi qu'il restait "un dur travail et une négociation difficile et délicate" à mener pour mettre en oeuvre l'accord crucial de désendettement de la Grèce adopté par la zone euro le 26 octobre.
"Les décisions" du 26 octobre "sont pour le moment sur le papier, elles doivent être détaillées et appliquées. Cela exige un dur travail, une négociation difficile et délicate, tant à l'intérieur de la zone euro (...) qu'avec le secteur privé", relève le ministre, dans un article-fleuve publié par le quotidien pro-gouvernemental Ta Nea.
"La stratégie globale" mise au point par la zone euro "doit être soutenue par une série de mesures et une forte persévérance politique pour ne pas connaître le même sort que d'autres décisions qui se sont révélées tardives et insuffisantes", insiste-t-il. "Je veux croire que cette fois, l'Europe en a conscience, et a la volonté nécessaire", ajoute-t-il.
Mais face à la montée de la grogne sociale dans le pays, et au refus persistant de tout consensus de la part de l'opposition, notamment de droite, le ministre appelle surtout tous les Grecs et formations politiques à soutenir l'effort de rigueur que le pays s'est engagé à poursuivre en échange de l'accord européen.