L'opposition cubaine a affirmé que les services de sécurité avaient interpellé près de 200 personnes avant la Journée internationale des droits de l'homme, programmée ce samedi.
"Les autorités ont recours à une tactique d'incarcération brève, avec libération au bout de quelques heures ou quelques jours, pour entraver les manifestations", a dit Elizardo Sanchez, de la Commission cubaine des droits de l'homme, un organisme indépendant.
La Journée internationale des droits de l'homme devait donner lieu à des cérémonies organisées par le pouvoir cubain. Mais les dissidents entendent également profiter du 63e anniversaire de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme pour manifester.