Le dissident cubain José Daniel Ferrer a annoncé lundi avoir été libéré dimanche par les autorités qui l'avaient arrêté le 2 avril lors d'une "vague de répression" faisant suite à la visite du pape Benoît XVI à Cuba.
"Ils m'ont libéré vers 13H00 (17H00 GMT), physiquement je ne suis pas très bien, mais le moral est très bon", a-t-il déclaré à l'AFP de son domicile de Palmarito de Cauto, dans la province de Santiago de Cuba, à 900 km au sud-est de La Havane.
José Daniel Ferrer, 41 ans, a expliqué qu'il avait été placé en liberté provisoire dans l'attente d'un jugement pour "désordre public", dont la date n'a pas été fixée. "Ils m'ont dit que les activités que je mène, que j'organise et que je finance sont des actions contre la révolution, qui causent des désordres publics et que si je continuais, alors le processus judiciaire serait accéléré et je retournerais en prison", a-t-il ajouté.
"En revanche, si je me contente d'écrire, si je reste chez moi, alors ils pourraient suspendre le processus", a poursuivi l'opposant en ajoutant: "je vais continuer".