Pour la première fois, Dominique Strauss-Kahn s’est directement exprimé sur les accusations de tentatives de viol portées à son encontre par une employée du Sofitel de New York. L’ancien ministre des Finances a en effet écrit un courrier au FMI, dans lequel d’une part il annonce sa démission de son poste de directeur général, et d’autre part il clame son innocence.
L’institution dévoile en fait dans un communiqué le contenu d’un courrier envoyé par le prisonnier le plus célèbre de New York. "C'est avec une grande tristesse que je me sens obligé de présenter au conseil d'administration ma démission de mon poste de directeur général du FMI", écrit d’abord DSK dans sa lettre. "Je pense en ce moment tout d'abord à ma femme, que j'aime plus que tout, à mes enfants, à ma famille, à mes amis. Je pense également à mes collègues du Fonds. Nous avons accompli ensemble de si grandes choses ces trois dernières années."
Nouvelle demande de libération
Puis Dominique Strauss-Kahn dément ensuite avec forces les accusations qui pèsent sur lui. "A tous, je souhaite dire que je démens avec la plus grande fermeté toutes les allégations portées à mon encontre", écrit-il. "Je veux protéger cette institution que j'ai servi avec honneur et dévotion et je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à prouver mon innocence."
Jeudi, les avocats de Dominique Strauss-Kahn vont déposer une nouvelle demande de libération sous caution. DSK s’engagerait à payer un million de dollars en caution et à rester à New York sous surveillance électronique. Mais le rendez-vous le plus important pour DSK aura lieu vendredi. La chambre d'accusation qui s'est réunie cette semaine en secret, et notamment mercredi pour entendre le témoignage de la victime présumée, décidera en effet de l'inculper ou, moins probable, de lui faire bénéficier d'un non-lieu.
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