Alors que la thèse d'un complot ourdi à Paris pour faire arrêter Dominique Strauss-Khan est évoquée, René-Georges Querry, le responsable de la sécurité du groupe hôtelier Accor, s'explique dans le Journal du Dimanche.
Il prévient un ami de longue date
Trois heures après l'arrestation de Dominique Strauss-Khan dans la nuit du 14 au 15 mai, René-Georges Querry a "appelé l'Elysée peu après 23h45 (heure française, 21h45 GMT) en l'occurence Ange Mancini", coordinateur national du renseignement.
Les deux hommes se connaissent bien. "C'est mon ami" explique le responsable de la sécurité du groupe Accor. "On se connaît depuis 1973". Ange Mancini prévient alors le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Christian Frémont. Le président de la République n'est averti que le dimanche 15 mai, au réveil.
La thèse du complot ? "C'est du délire !"
"Je n’ai fait que relayer une information qui était alors déjà publique à New York. Je vous rappelle qu’entre le moment où la jeune femme se manifeste auprès de sa hiérarchie au Sofitel et le moment où je suis alerté, il se passe plus de 4 heures !" se défend-il avant de s'insurger : "Prétendre que l'on aurait, depuis Paris, influencé la police new-yorkaise, c'est du délire !"