Devant le grand jury, Nafissatou Diallo a réitéré mercredi les accusations d’agression sexuelle.
Mercredi, Nafissato Diallo était entendue par les membres du grand jury, qui devront décider vendredi de l’inculpation ou non de Dominique Strauss-Kahn. La jeune femme a réitéré ses accusations de tentatives de viol et d’agressions sexuelles à l’encontre de l’ex-président du FMI.
"Il y a d’autres preuves"
Nafissatou Diallo a ainsi détaillé minute par minute ce qu’elle aurait vécu dans la suite 2806, répétant qu’elle n’était pas consentante, et que Dominique Strauss-Kahn l’a forcé à avoir ce rapport sexuel. Et elle a donné aux jurés des détails très précis. Pour son avocat, l’objectif premier était de montrer que ce témoignage est crédible, car c’est sur ce récit que repose essentiellement l’accusation.
"Il n’y a rien, absolument rien dans les détails de cette rencontre qui puisse laisser penser que cette relation était consentie", a affirmé Jeff Schapiro. "Oui, cette affaire se base principalement sur ce témoignage, mais il y a d’autres preuves. Je ne peux pas les dévoiler pour l’instant. Mais je vous le dis : elles sont suffisantes pour engager des poursuites."
Liquide corporel
Parmi ces éléments matériels, il y’aurait, selon les médias américains, un morceau de la moquette ou du tapis de la chambre sur lequel ont été retrouvés des traces de liquide corporel, peut-être du sperme, précisément à l’endroit désigné par la femme de chambre comme étant l’un des lieux de l’agression. Il s’agit maintenant de comparer l’ADN prélevé à celui de DSK.
D’ici vendredi, les jurés entendront différents employés de l’hôtel, puis le principal accusé. Ils auront donc à leur disposition tous les éléments à charge pour décider de poursuivre ou non Dominique Strauss-Kahn.
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