Avant la réunion du grand jury populaire qui doit intervenir d'ici vendredi, les avocats de DSK peaufinent leur stratégie de défense. S'ils ont tout d'abord nié les faits, -le patron du FMI est accusé d"agression sexuelle, séquestration et tentative de viol"- ils pourraient s'acheminer vers une autre tactique et plaider une relation sexuelle consentie.
C'est une petite phrase d'un avocat du patron du FMI, tout d'abord passé inaperçue, qui laisse entrevoir un changement de cap. "Nous pensons que les preuves n'iront pas dans le sens d'un rapport forcé", a déclaré lundi Me Benjamin Brafman. Ce qui laisse envisager une nouvelle ligne de défense, reconnaissant l'existence d'un rapport sexuel dans la chambre du Sofitel, mais entre adultes consentants alors que l'accusation décrit une tentative de viol.
Résultats des tests ADN
Ce possible retournement de stratégie pourrait bien être dû aux tests ADN dont les résultats sont attendus en fin de semaine.
Si cette ligne de défense était choisie, il s'agirait pour les avocats de DSK de prouver que le témoignage de la femme de chambre est douteux et d'enquêter sur sa personnalité et son passé. Cette tâche incomberait aux détectives privés, de l'entreprise Guidepost Solutions, qui ont déjà été engagés par la défense, selon le New YorkTimes.
Une version d'ores et déjà rejetée par l'avocat de la jeune femme femme, qui soutient que sa cliente est bien une victime traumatisée, une mère de famille courageuse dont la vie a complètement basculé. "Impossible de rentrer chez elle ou de travailler", dit-il. Elle se cache et ne sait pas de quoi son avenir ne sera fait.
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