Le ton est dithyrambique. Dans une lettre rendue publique jeudi par une chaîne russe, l’acteur Gérard Depardieu dit son "plaisir" de voir sa demande de passeport acceptée par Moscou. Le président Vladimir Poutine a en effet signé un décret accordant au comédien français la citoyenneté russe, en pleine polémique sur l’exil fiscal de la star de 64 ans.
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"En Russie, il y fait bon vivre", écrit Gérard Depardieu, qui assure préférer "la campagne". Le comédien promet d’apprendre le russe et affirme avoir parlé "à [son] président François Hollande". "Il sait que j’aime beaucoup votre président Vladimir Poutine et que c’est réciproque", note l’acteur.
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La Russie, "une grande démocratie"
"Et je lui ai dit que la Russie était une grande démocratie, et que ce n’était pas un pays où un Premier ministre traitait un citoyen de minable", poursuit Gérard Depardieu, en référence aux mots de Jean-Marc Ayrault, qui avait qualifié d'"assez minable" l’exil fiscal de l’acteur.
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D’après l'Élysée, François Hollande et Gérard Depardieu ont bien eu une conversation téléphonique le 1er janvier. La présidence n’a fait aucun commentaire sur la teneur de cet échange.
"Pas de mesquinerie en Russie"
Dans sa lettre, Gérard Depardieu, qui a notamment incarné le mystique Raspoutine dans une production franco-russe, s’en prend aussi à la "pensée unique" de la presse. Il poursuit sur un ton lyrique : "Il n’y a pas de mesquinerie en Russie, il n’y a que des grands sentiments. Et derrière ces sentiments, beaucoup de pudeur. Dans votre immensité, je ne me sens jamais seul". Et de conclure : "gloire à la Russie !!".