"Une vingtaine de musulmans extrémistes français qui avaient été arrêtés lors de l'enquête sur l'attentat au Caire en février, qui a coûté la vie à une jeune française, ont été peu à peu expulsés", a déclaré un responsable des services de sécurité égyptiens. Ce responsable a précisé qu'"aucune charge n'a été retenue contre eux" mais qu'ils sont considérés comme des extrémistes religieux indésirables en Egypte.
Parmi les membres égyptiens et étrangers de cette cellule présentée comme affiliée à Al-Qaïda, figure une Française d'origine albanaise, Dodi Hoxha.
Suite à l’enquête sur l’attentat de février, plus d'une vingtaine de Français, principalement d'origine maghrébine mais aussi des Français de souche convertis, certains venus en famille, avaient été pris en mai dans un vaste coup de filet dans les milieux salafistes. Placés en garde à vue, ils ont été peu à peu forcés depuis le début de juin à quitter l'Egypte.
Une Française de 17 ans avait péri et 24 avaient été blessés dans l’attentat de février, le premier contre des touristes étrangers depuis 2006, commis sur la place de la mosquée Al-Hussein, à l'orée du bazar Khan el-Khalili.