Des membres de la communauté "hijra", des individus transgenres traités en parias par le reste de la société, seront pour la première fois candidats samedi aux élections législatives et régionales au Pakistan. Cette participation inédite est la conséquence d'un jugement de la Cour suprême, qui a accordé en 2011 aux hijras une reconnaissance juridique en tant que personnes de "troisième sexe", ni homme ni femme. Bindia Rana, 45 ans, a ouvert la voie à ces candidatures en obtenant de la Cour suprême les documents nécessaires pour se présenter. Une poignée d'hijras, au moins quatre, a ensuite suivi son exemple.