L'INFO. Les représailles contre les pays occidentaux se font également sur le net. L'Otan a indiqué dans la nuit de samedi à dimanche avoir été la cible d'attaques informatiques revendiquées par des pirates ukrainiens, à quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote en Crimée.
"Nous déclarons qu'aujourd'hui à 18h, nous avons lancé une attaque contre l'Otan", a indiqué un groupe se faisant appeler Cyber Berkut, du nom des policiers anti-émeutes de l'époque Ianoukovitch. "Nous n'admettrons pas sur le territoire de notre patrie la présence de l'Otan", ajoute le groupe.
Pas de conséquences graves. Ces attaques n'ont pas eu de conséquences opérationnelles, a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche la porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu, sur son compte officiel Twitter. Ces sites ont fait l'objet d'une "attaque importante par déni de service (DDoS)". Ce type d'attaque consiste à saturer les serveurs, en lançant un nombre important de connexions simultanées.
Les techniciens de l'Otan travaillent pour rendre à nouveau opérationnels les sites visés, a assuré la porte-parole. Vers 5h30, il était toutefois toujours impossible d'accéder au site internet de l'organisation.
Cette attaque contre l'Otan intervient après plusieurs autres attaques contre l'Ukraine. Un virus informatique très puissant a ainsi infiltré des ordinateurs en Ukraine, où 22 cas on été enregistrés depuis 2013, année du début de la crise politique dans ce pays, selon un rapport du groupe britannique de défense BAE Systems, publié le 8 mars.
HISTOIRE - Jour J pour le référendum en Crimée
INTERVIEW - Elisabeth Guigou : "le référendum en Crimée est absolument illégal"
ARGUMENT - Le droit des peuples à l'autodétermination s'applique-t-il en Crimée ?
L'ACTU - Manifestation "pour la paix" à Moscou