Des dizaines de milliers d'internautes, principalement Américains mais aussi Français, Italiens, Allemands, Anglais, Canadiens, Indiens et Australiens, pourraient perdre leur connexion lundi avec l'expiration d'un programme de protection mis au point par la police fédérale américaine contre un virus découvert en 2007. Le virus baptisé DNS Changer a sévi entre 2007 et octobre 2011.
Des cybercriminels - six Estoniens et un Russe - ont été inculpés en novembre dernier pour avoir répandu ce virus, une arnaque publicitaire visant à rediriger les usagers de certains sites, qui aurait pu toucher 4 millions d'ordinateurs dans le monde.
La police fédérale américaine (FBI) a mis au point, avec une autorisation judiciaire, des serveurs de remplacement qui permettent, même aux machines infectées, d'avoir un trafic normal. Mais ce mandat judiciaire arrive à échéance lundi, ce qui expose à des coupures les quelque 300.000 ordinateurs toujours infectés.