"La Grèce est un défi. Le défi n'est pas nouveau : il est connu depuis quatre ans", a déclaré François Hollande en entamant sa conférence jeudi. Après l'arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, la dette grecque a occupé une place de choix lors de la conférence présidentielle.
Interrogé sur son empressement à inviter à l'Elysée Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec et chef de file du parti de gauche Syriza, le président a estimé que "l'inviter, c'était la moindre des choses" : "Je n'étais pas le premier à le recevoir, mais je ne voulais pas non plus être le dernier".
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Un geste de "solidarité" après l'austérité. François Hollande a assuré que cette invitation était également un geste de "solidarité après quatre ans d'austérité". "L'austérité à tout jamais n'est une solution ni pour les Grecs, ni pour les autres", a d'ailleurs estimé François Hollande.
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Sur la dette grecque. Une rencontre surtout placée sous le signe de la négociation de la dette grecque, que François Hollande souhaite consensuelle : "Travailler ensemble pour décider ensemble", a-t-il assuré, ajoutant qu'il fallait "mettre tout le monde autour de la table". Avant d'appeler à donner "un cadre pour que les Grecs puissent faire des réformes, payer les dettes, et en même temps trouver la solidarité européenne", a-t-il précisé, rappelant son attachement à la zone euro et à l'Europe.
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