La Grèce va demander deux ans supplémentaires à ses créanciers pour supprimer son déficit budgétaire et ajuster ses comptes, en raison de la récession qui ronge le pays et en échange du maintien strict des objectifs du plan de redressement, a déclaré vendredi le Premier ministre grec, Antonis Samaras.
"Nous demandons deux ans pour l'ajustement", a déclaré le Premier ministre dans son discours de politique générale devant le Parlement, durant lequel il a présenté une série de mesures destinées à rattraper le temps perdu pour garantir le maintien du pays dans la zone euro : accélérations des privatisations, fusion et fermetures d'organismes publics.