Libre depuis samedi, Didier François, grand reporter d’Europe 1, était de retour lundi matin, derrière le micro. L’occasion pour lui de revenir sur les conditions de sa détention en Syrie, particulièrement difficiles : "on était en zone de guerre, avec des combats autour. On a tout de suite été menotté et sur les 10 mois et demi, on a dû passer 15 jours ou trois semaines dans une maison où on avait vu sur l’extérieur, le reste du temps, nous étions dans un sous-sol, des caves, avec des portes en fer, des barreaux sur tous les interstices…"
Ont-ils été entravés pendant toute la durée de leur détention ? "Pendant un mois et demi, oui, avec des menottes et des chaînes. Mais il y a des périodes, c’est variable. Les premiers jours ont été les plus difficiles, car ils vous mettent tout de suite dans l’ambiance, la pression est très forte. On a été 4 jours sans manger et sans boire, menotté à un radiateur, avec des coups…".
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