Ces hommes assurent ne pas croire à la maladie Ebola. Au Liberia, des hommes armés s'en sont pris dimanche à un centre d'isolement pour des patients souffrant de ce virus, provoquant la fuite de 17 malades.
Armés de gourdins. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche. Les individus, des jeunes pour la plupart, étaient armés de gourdins et se sont introduits dans ce lycée de la banlieue de Monrovia transformé en centre d'isolement pour les malades d'Ebola. Au total, 29 patients avaient été admis dans ce centre.
Une fois sur place, les assaillants ont "cassé les portes et pillé les lieux", selon un témoin. Parmi les 29 malades admis dans le centre, "17 ont fui" lors de l'assaut". "Neuf autres sont morts il y a quatre jours et trois autres ont été emmenés [samedi] de force par leurs parents", a indiqué le secrétaire général des travailleurs de la santé.
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"Il n'y a pas d'Ebola". D'après des témoins, les auteurs de l'attaques criaient des mots hostiles à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et assuraient qu'"il n'y a pas d'Ebola" dans le pays. Ils ont notamment emporté des médicaments, des matelas et des couvertures, a indiqué un responsable du ministère libérien de la Santé, sans plus de précisions.
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