Alors que le nombre de personnes mortes à cause du virus Ebola a passé la barre des 2.000 morts, l'arrivée d'un vaccin contre le virus se précise. Le remède pourrait en effet être disponible dès novembre pour les travailleurs de la santé des pays affectés par la terrible épidémie, a indiqué vendredi l'Organisation mondiale de la santé.
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Un premier test effectué au Mali. Cette nouvelle intervient à la suite de la réunion, jeudi et vendredi à Genève, de quelque 200 spécialistes mondiaux, consacrée à l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave jamais survenue. Après les tests en cours et à venir, "si le vaccin semble sûr, il pourrait être disponible en novembre pour une utilisation prioritaire sur les travailleurs de la santé", indique un communiqué de l'OMS.
L'OMS a indiqué que des vaccins allaient être testés aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique. Un vaccin sera testé à partir de fin septembre au Mali, et son efficacité sera évaluée en novembre.
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Le Libéria, pays le plus touché. Selon un bilan arrêté au 5 septembre, la fièvre hémorragique Ebola a fait 2.097 morts dans les trois principaux pays africains touchés, sur 3.944 cas. Dans le détail, il y a eu 1.089 morts au Libéria, 517 en Guinée et 491 en Sierra Leone. En outre, le Nigeria, qui ne figure pas dans ces statistiques, a déclaré 22 cas, dont 8 décès.
Le précédent bilan, publié jeudi par l'OMS, faisait état de 1.841 morts sur 3.685 cas dans les trois pays les plus touchés, à savoir la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.