Les discussions entre l'agence onusienne chargée des questions nucléaires et l'Iran, destinées à éclaircir la nature du programme nucléaire de Téhéran, ont pris fin vendredi à Vienne sans qu'aucun accord soit conclu.
Un haut responsable de l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) a, par ailleurs, indiqué qu'aucune réunion ultérieure n'était prévue. "Les discussions aujourd'hui ont été intensives mais des divergences importantes subsistent entre l'Iran et l'Onu, empêchant tout accord", a déclaré à des journalistes le n° 2 de l'AIEA, Herman Nackaerts, après avoir rencontré une délégation iranienne à Vienne. "Pour l'instant, nous n'avons pas de projet pour une autre réunion", a-t-il ajouté.
Un rapport inquiétant en novembre dernier
L'enjeu pour l'AIEA consiste à vérifier tous les points soulevés dans son sévère rapport de novembre, où, pour la première fois en plus de huit ans d'enquête sur l'Iran, elle présentait des éléments indiquant que le pays avait travaillé à la mise au point de l'arme atomique avant 2003, et peut-être ensuite.
C'est dans ce cadre qu'elle veut obtenir, via un accord avec l'Iran, un accès sans condition à des sites, documents ou scientifiques permettant selon elle d'éclaircir la nature du programme nucléaire de Téhéran.
Les Occidentaux