L'INFO. L'annonce n'est pas une surprise. Abdel Fattah Al-Sissi, l'homme fort de l’Égypte, chef de l'armée tout juste promu maréchal, a reçu lundi le mandat de l'armée pour se présenter à l'élection présidentielle. Prochaine étape : sa mise à la retraite ou sa démission de l'armée, puisque la Constitution égyptienne interdit à un militaire de postuler à la présidence du pays.
Une présidentielle avant les législatives. Un premier pas a été fait dimanche par le président par intérim Adly Mansour, qui a annoncé la tenue d'une présidentielle avant les législatives, et ce, dans les trois mois à venir. Abdel Fattah Al-Sissi, l'homme le plus populaire du pays, n'avait plus qu'à être promu maréchal, le plus haut grade de l'armée, un titre présenté comme un hommage et un "au revoir" de l'armée.
Ses partisans le comparent à Nasser. Le maréchal Al-Sissi est tellement populaire que les partisans le comparent désormais à Gamal Abdel Nasser, le leader charismatique champion du panarabisme dans les années 1950 et 1960. C'est lui qui avait annoncé, le 3 juillet dernier, la destitution de Mohamed Morsi, le seul président élu démocratiquement de l'histoire du pays, issu des Frères musulmans.
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