La commission constituante a adopté dimanche un article controversé du projet de nouvelle Constitution qui doit être soumis à référendum en Egypte maintenant la possibilité pour la toute puissante armée de juger des civils qui s'en seraient pris aux militaires.
Le texte final doit être soumis à référendum probablement fin décembre ou début janvier. L'armée, qui a destitué et arrêté le président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, dirige de facto le gouvernement intérimaire qu'elle a chargé, outre d'élaborer une nouvelle Constitution, d'organiser des élections législatives et présidentielles en 2014.