INTERVIEW E1. Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes, a estimé jeudi sur Europe 1, au lendemain de la destitution du président égyptien, que "les chancelleries occidentales ne peuvent pas cautionner le renversement d'un président élu au suffrage universel". "Sauf que ce président, il a été extrêmement médiocre, il a été sectaire", a-t-il affirmé.
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"On rentre dans une troisième aventure", a-t-il dit, notant que la première période de transition après la chute d'Hosni Moubarak en 2011 avait été "médiocre" et que l'année avec les Frères musulmans n'avait "pas réussi". Interrogé sur l'éventualité d'une contagion de cette "deuxième révolution" à d'autres pays, Antoine Basbous a noté : "l'onde de choc égyptienne peut se répercuter ailleurs".