Le président égyptien Mohamed Morsi estime que les élections législatives pourraient débuter finalement en octobre et le parlement se réunir pour la première fois à la fin de l'année. Le tribunal administratif a ordonné le 6 mars l'annulation du décret présidentiel fixant au 22 avril la date du début des élections programmées en quatre phases, provoquant par la même un nouveau coup d'arrêt à la difficile transition politique en Egypte.
Le président égyptien a estimé que la validation d'une nouvelle loi électorale pourrait prendre deux mois et demi et la préparation du scrutin deux mois de plus. "Les élections pourront peut-être avoir lieu en octobre prochain", dit-il. Ce délai pourrait donner au gouvernement égyptien le temps pour négocier un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt de 4,8 milliards de dollars destiné à aider le pays à sortir de la crise économique.
Mohamed Morsi va également chercher à mettre à profit cette période pour tenter de convaincre l'opposition laïque de participer au scrutin. Cette dernière appelle pour l'instant au boycottage, estimant que l'actuel code électoral favorise les islamistes.