Les Etats-Unis ont repoussé mercredi toute accusation d'ingérence dans les affaires de l'Egypte, après les très vives critiques de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton contre les violences. "Nous nous exprimons en faveur des droits de l'homme dans le monde entier. Nous ne considérons pas que c'est de l'ingérence", a déclaré Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat. La Caire a dénoncé mercredi des "ingérences" étrangères, à la suite de déclarations de Mme Clinton condamnant le traitement des femmes par l'armée lors des manifestations et heurts ayant fait 14 morts en cinq jours.
Dimanche, plusieurs journaux avaient publié la photo d'une manifestante voilée, dont les soldats découvraient le soutien-gorge et le ventre en la frappant et en la traînant sur la chaussée. L'image, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a provoqué l'indignation en Egypte.