L'armée égyptienne, accusée par Amnesty International d'avoir torturé des manifestantes en leur infligeant notamment des "tests de virginité", a annoncé lundi avoir ouvert une enquête. Le Conseil suprême des forces armées a publié un communiqué sur sa page officielle sur Facebook. Amnesty International affirme que les tortures ont eu lieu après que les militaires eurent dispersé par la force une manifestation le 9 mars place Tahrir, dans le centre du Caire, et arrêté au moins 18 femmes.