Le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme a invité mardi les autorités égyptiennes à prendre en compte les demandes de la population et à entamer "un dialogue national sérieux" pour désamorcer la crise.
"Rien ne doit affecter le processus démocratique", a déclaré Rupert Colville, porte-parole de l'organisation, qui a également souligné le rôle crucial de l'armée. Au lendemain de rassemblements monstres pour le départ du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, l'armée égyptienne lui a implicitement lancé un ultimatum en donnant 48 heures aux partis politiques pour s'entendre sur un partage du pouvoir.