Le Conseil suprême des forces armées, qui dirige l'Egypte depuis la démission de Hosni Moubarak vendredi dernier, a réaffirmé mardi qu'il espérait transmettre le pouvoir aux civils et à un président élu dans les six mois, rapporte l'agence de presse égyptienne Mena. "Le Conseil affirme qu'il ne recherche pas le pouvoir, que la situation actuelle a été imposée aux forces armées, et que, d'autre part, les militaires ont la confiance du peuple", affirme le communiqué de l'armée.
L'armée a ajouté que de nouvelles grèves en Egypte seraient "désastreuses" pour le pays, en pleine tourmente économique.