Le bras de fer est engagé entre le nouveau président égyptien et la justice. La Haute cour constitutionnelle égyptienne a décidé mardi de suspendre l'application du décret du président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi, qui avait ordonné le rétablissement du Parlement, invalidé mi-juin par cette même cour.
L'Assemblée du peuple égyptienne, dominée par les islamistes, s'est réunie mardi matin après un décret du président Morsi ordonnant son rétablissement, défiant ainsi l'armée et la justice sur fond de crise politique et judiciaire.