La justice administrative égyptienne a annoncé mardi avoir décidé de suspendre la commission chargée de rédiger la future Constitution, dominée par les islamistes et boycottée par les libéraux. Le tribunal du Caire n'a pas expliqué dans l'immédiat les raisons de sa décision. Un recours avait été déposé auprès de la justice administrative par des juristes et des partis politiques libéraux accusant le Parlement, qui a formé cette commission, d'avoir abusé de ses prérogatives.
La commission, formée de 100 personnes désignées fin mars par le Parlement, est principalement composée de membres des Frères musulmans et de fondamentalistes salafistes, très largement majoritaires parmi les députés et sénateurs.