Le prochain gouvernement égyptien devra être formé par la majorité parlementaire issue du scrutin en cours, a déclaré mardi le chef de file du parti Liberté et justice des Frères musulmans, au risque de froisser les militaires au pouvoir.
Le mouvement islamiste semble le mieux à même de remporter les législatives qui ont débuté mardi et s'achèveront en janvier. "Un gouvernement qui ne peut pas s'appuyer sur une majorité parlementaire ne peut accomplir sa tâche", a estimé Mohamed Moursi, s'adressant à la presse au cours d'une tournée dans les bureaux de vote du quartier cairote de Choubra.