Le tribunal administratif du Caire a décidé samedi de maintenir l'élection présidentielle à la date prévue du 23 mai, cassant un jugement d'une cour de province, selon des sources judiciaires.
Mercredi, le tribunal administratif de Banha avait jugé qu'il ne faisait pas partie des prérogatives du chef de la commission électorale d'appeler à la tenue du scrutin dont le premier tour est prévu les 23 et 24 mai.
Mais de source judiciaire, on avait expliqué que la décision serait contestée au Caire et devrait être annulée car le maréchal Hussein Tantaoui, le chef d'Etat de fait de l'Egypte, avait délégué ce pouvoir au chef de la commission.