La coalition électorale égyptienne dirigée par le parti des Frères musulmans a menacé mercredi soir de boycotter les législatives de novembre. La raison ? Elle souhaite que la loi électorale soit amendée.
Cette loi, promulguée par un décret de l'armée mardi, prévoit "l'élection des deux tiers des députés des deux chambres selon un mode de scrutin de listes fermées à la proportionnelle, et le dernier tiers par scrutin uninominal" réservé aux indépendants. L'article 5 de ce décret, qui est remis en cause par les Frères musulmans, stipule que seuls les indépendantes pourront se présenter au tiers des sièges qui seront élus selon le mode uninomimal et qu'une fois élus les députés indépendants ne pourront pas se joindre au bloc parlementaire d'un quelconque parti sinon ils perdront leurs sièges.
Les premières élections législatives en Egypte depuis la chute d'Hosni Moubarak commenceront le 28 novembre prochain, marquant le début d'un processus électoral chargé au terme duquel l'armée promet le retour à un pouvoir civil.