"Peu de rédactions ont été épargnées. Chaque journaliste sur place semble avoir été victime d'un incident", selon l'association Reporters sans frontières qui publie samedi un "bilan des violences contre les journalistes" en Egypte depuis le 2 février.
Al-Jazeera est le média le plus ciblé "avec 3 reporters attaqués et 4 détenus", avant d'être libérés, et des bureaux détruits. Parmi les "nationalités les plus visées", figurent les Américains, avec 29 journalistes, puis les médias français (18) et polonais (9).
Un journaliste égyptien, Ahmed Mohammed Mahmoud, du quotidien Al-Ahram, a été tué depuis le début des violences, 75 ont été "attaqués mais pas détenus", 72 ont été "détenus pendant au moins deux heures" et 7 n'ont pas donné de leurs nouvelles, selon le décompte actualisé "des exactions contre les journalistes et la presse depuis le début des violences principalement place Tahrir, au Caire".