Interrogée par Europe 1, Rodi Kratsa, vice présidente du Parlement européen, grecque et membre du Parti Populaire européen est revenue sur la radicalisation des parlementaires grecs. Le scrutin de ce week-end s'est en effet soldé par une forte poussée de la gauche, une déconvenue fracassante des partis traditionnels et une entrée du parti néo-nazi.
Selon la vice-présidente du parlement européen cette radicalisation du parlement est liée "à la période très sensible, très cruciale" que traverse la Grèce. "Les électeurs grecs ont préféré envoyer un message de mécontentement, de fureur, de colère, de rejet plutôt que d'élire un gouvernement", a-t-elle estimé.
Écoutez Rodi Kratsa :