La fête a mal tourné. Une étudiante de 24 ans a trouvé la mort lors d'un jeu érotique japonais bondage, dans un parking de la périphérie de Rome. Une autre étudiante de 23 ans, qui participait aussi à ce jeu, se trouvait samedi dans un état grave. Un ingénieur de 42 ans qui avait ligoté les deux victimes, apparemment consentantes, a été arrêté.
Technique du shibari
Selon les premiers éléments de l'enquête, tous trois avaient passé la soirée en boîte, à boire et "fumer de la drogue", avant que l'une des étudiantes ne propose de se rendre dans le parking d'un immeuble de l'administration fiscale dont elle était la gardienne.
Un jeu érotique a ensuite pris place. L'ingénieur, passionné de jeux érotiques bondage, pratiques sadomasochistes, a alors tenté d'appliquer la technique du shibari, consistant à attacher des personnes "avec art et raffinement".
Les deux jeunes femmes, qui avaient gardé leurs vêtements, étaient liées de manière très étroite par la même corde, accrochée à deux mètres de hauteur dans un mouvement de balancier, et le moindre mouvement de l'une conditionnait celui de l'autre. C'est lorsque l'une des deux s'est évanouie que son poids a entraîné la suffocation de l'autre.
Une passion mortelle
L'ingénieur a tenté, en vain, de sauver les jeunes femmes en coupant la corde qui les liait, avant d'appeler les secours. L''homme a été arrêté pour homicide. Les enquêteurs ont retrouvé dans sa voiture cordes et harnais.