Scandale et triche industrielle. Les images des dizaines de parents grimpant les murs de la salle d'examen pour aider leurs enfants avaient fait scandale et s'étaient répandues comme une traînée de poudre sur le Net. On y voyait des dizaines de personnes, téléphones portables et antisèches en main, accrochées aux fenêtres d'un immeuble où se déroulait les examens de fin d'études secondaires (l'équivalent indien du baccalauréat).
Ces images avaient suscité une vague d'indignation en Inde, on y voyait aussi le personnel scolaire et des policiers observer passivement la scène.
Cheating, chitting and spidermen of Bihar
http://t.co/6kuL3ZXc4wpic.twitter.com/3MHgX2jGjV— India Today (@IndiaToday) 19 Mars 2015Détention provisoire. Depuis, la police s'est emparée de l'affaire et a lancé une vaste opération : 1.000 personnes ont été arrêtées dimanche dans le cadre d'une enquête pour triche scolaire. Placés en détention provisoire, les tricheurs et leurs complices doivent s'acquitter d'une caution de 2.000 roupies (30 euros) au minimum pour recouvrer la liberté, a indiqué un haut responsable de la police du Bihar (l'Etat indien où s'est déroulé l'incident). Gupteshwar Pandey, l'officier en question explique que "la moitié d'entre eux sont des parents et des enseignants, les autres des amis et des membres de la famille".
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