"Le changement en dix ans est très surprenant, surtout le dynamisme du côté des jeunes", confie Guilda Chaverdi, directrice adjointe de l’institut français d’Afghanistan, qui vit à Kaboul depuis trois ans, interrogée sur Europe 1. "Il y a énormément de progrès qui sont faits pour les jeunes filles, notamment. Elles ont leur place à la tête d'associations par exemple", ajoute-t-elle. "On voit des groupes de rock, de pop et même de heavy metal se créer ici à Kaboul. Les jeunes viennent notamment à l'institut français pour se regrouper et découvrir de nouveau artistes, de nouvelles musiques", se félicite Guilda Chaverdi.
Mais certains de ces jeunes craignent le retrait des troupes françaises, car "la police Afghane n'a pas encore tous les moyens" nécessaires pour assurer la suite, estime la directrice adjointe de l'institut français soulignant que "parallèlement, ces jeunes ont une volonté de retrouver leur identité après tant d'année de présence internationale".