Edward J. Epstein, le journaliste américain qui avait relancé l'affaire DSK en novembre en parlant de "machination" ou de "surveillance" en novembre, revient sur le devant de la scène. Le journaliste a interviewé l'ancien directeur général du FMI le 13 avril et a tiré ses impressions, sur toute cette affaire.
"Il m’a confié qu’il avait lui même décidé quelque temps avant l’affaire du Sofitel de faire encrypter ses sept téléphones afin de les protéger d'éventuelles écoutes. Mais il avait dû faire tout enlever car les téléphones ne marchaient pas correctement et il ne pouvait pas appeler", explique-t-il à Libération.
"DSK était sous surveillance"
Edward J. Epstein, dont le livre sur l'affaire du Sofitel sort lundi sur Internet, en est sûr : "DSK était sous surveillance déjà depuis plusieurs semaines et était devenu la principale cible des services français en février ou en mars 2011. Ils surveillaient ses faits et gestes, ils savaient ce qu’il lui est arrivé au Sofitel, parce qu’ils avaient forcément quelqu’un de l’hôtel qui les informait".
Toutefois, le journaliste américain admet ne pas avoir de "preuve formelle" de ce qu'il avance, bien qu'on lui ait parlé "d’un transcript dont disposeraient les services français quant à une conversation le 12 mai à l’hôtel W de Washington entre DSK et le commissaire Jean-Christophe Lagarde". Mais, explique Epstein, "ce transcript, je ne l’ai pas vu moi-même".