L'Equateur envisage d'appliquer une peine spéciale pouvant aller jusqu'à 35 ans de prison pour les "féminicides", nom donné aux assassinats de femme accompagnés de sévices, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur José Serrano. "On est en train de fixer une peine qui serait de 30 à 35 ans de réclusion", a annoncé M. Serrano dans une déclaration à la chaîne d'information CNN, alors qu'un meurtre est passible de 25 ans de prison selon le code pénal équatorien.
Le ministre a justifié l'établissement d'une peine plus sévère pour les cas de "féminicides" en invoquant le "caractère spécial" de ce type de crime. Il a également affirmé que ce durcissement de la législation entrait dans le cadre du "plan d'éradication de la violence contre les femmes" mené par le gouvernement.