L'info. Après l'Elysée, la Maison Blanche a également été survolée par un petit drone lundi matin, qui s'est ensuite écrasé dans les jardins de la résidence présidentielle américaine, ont annoncé l'exécutif américain et le Secret Service, chargé de la protection du président des Etats-Unis.
"Selon les premiers éléments rassemblés, il [l'engin] ne représente aucune menace ", a déclaré le porte-parole de Barack Obama, lors d'un point de presse à New Delhi où le président américain effectue actuellement une visite.
Une enquête en cours pour identifier les pilotes. L'appareil, un petit drone accessible au grand public, avait été détecté par l'un des agents vers 3h08 du matin. Le drone "mesurait environ 60 cm de diamètre, volait à très basse altitude et s'est écrasé du côté sud-est du complexe" de la Maison Blanche, a précisé le Secret Service. "Une alerte a été immédiatement déclenchée et le complexe a été bouclé jusqu'à ce que l'appareil soit examiné". Une enquête est en cours pour identifier le ou les suspects.
Un employé du gouvernement aux manettes ? D'après des responsables des forces de l'ordre cités par le New York Times, il s'agirait d'un employé du gouvernement américain qui "n'avait pas l'intention de faire franchir (à l'engin) la grille de la Maison Blanche, ni de le faire voler près de la résidence du président". L'employé, dont le New York Times n'a pas révélé l'identité, a indiqué au Secret Service qu'il "s'amusait" avec son drone à proximité de la Maison Blanche "lorsqu'il en a perdu le contrôle".
Le secret service dans la tourmente. Cet épisode remet en lumière les failles du Secret Service, souligne le New York Times. Une série d'incidents ont en effet éclaboussé cette police d'élite, qui comprend quelque 6.500 hommes et femmes. Déjà ternie ces dernières années par des scandales liés à la prostitution et à l'alcool, son image a été sérieusement écornée l'automne dernier. Un homme, muni d'un couteau, avait alors réussi à escalader la grille entourant la Maison Blanche, avant d'entrer en courant dans un salon de réception, où il avait finalement été interpellé.
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Les incidents se multiplient. Le 18 janvier, la maison du vice-président Joe Biden, dans l'Etat du Delaware, avait été la cible de tirs. Joe Biden et son épouse, également protégés par le Secret service, n'étaient pas dans la maison au moment des tirs.
L'Elysée également concerné. Cette affaire rappelle un épisode similaire qui s'est produit à Paris il y a un peu moins de deux semaines, lorsqu'un drone avait survolé le palais de l'Elysée pendant quelques secondes. En France, des centrales nucléaires ont également été survolées à de nombreuses reprises.
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