Les facultés de médecine et de dentisterie francophones de Belgique n'admetteront plus que 30% d'étudiants "non résidents" dès la rentrée prochaine, une mesure qui devrait en particulier toucher les étudiants français, ont annoncé mardi les autorités responsables.
Les quotas mis en place en 2006 pour les études de kinésithérapie, de médecine vétérinaire et de logopédie/orthophonie, pour faire face à l'afflux d'étudiant français, vont être étendus en septembre aux facultés de médecine et de dentisterie, a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur de la communauté francophone de Belgique, Jean-Claude Marcourt.
Contrairement à de nombreux pays européens où des examens d'entrée sont organisés, les études supérieures sont ouvertes en Belgique francophone à tous les porteurs d'un diplôme de l'enseignement secondaire, à l'exception de la filière des ingénieurs.