Le président socialiste de Bolivie, Evo Morales, a salué vendredi le pape comme son "frère", lors de sa première visite à François, consacrée aux inégalités sociales et au rôle de l'Eglise bolivienne dans le "soutien aux familles". "Vous êtes pour moi le frère François", a-t-il lancé au pape qui l'accueillait chaleureusement pour un entretien qui a duré une demi-heure. François lui a simplement répondu "c'est ainsi que cela doit être", après lui avoir donné l'accolade.
Selon un communiqué du Vatican, le chef d'Etat bolivien, qui a aussi rencontré le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, a évoqué "la situation socio-économique et religieuse" de son pays, "la lutte contre les inégalités sociales et la pauvreté". Les deux parties ont fait mention de "la contribution décisive de l'Eglise catholique de Bolivie dans les domaines de l'éducation, de la santé, du soutien aux familles et de l'assistance aux enfants et aux personnes âgées". Le communiqué du Vatican a évoqué "la culture de la rencontre", une formule que le pape François a déjà employée, notamment au Brésil, pour évoquer les relations entre l'Eglise et les Etats.