Alors qu’un accord a été annoncé, Laurent Fabius, invité d’Europe 1, a joué la montre. "C’est l’avenir du pays qui est en cause. Hier et toute la nuit, quand on était en train de négocier, c’était quasiment dans un bunker. Il faut rester très prudent. Les choses ne sont définitives que quand elles le sont"
Interrogé sur l’hypothèse d’élections anticipées en 2014, Laurent Fabius "ne veut pas être précis là-dessus, vous le comprendrez." Quant à la Russie, le ministre des Affaires étrangères estime qu’"il ne faut pas dire que l’Ukraine doit choisir l’Union européenne ou bien la Russie, ce n’est pas la réalité. La réalité, c’est que l’Ukraine est en Europe, mais les Ukrainiens parlent russes et une partie du pays est russophile. Mais si on veut garder l’intégrité de l’Ukraine et permettre son développement, il ne faut pas d’opposition entre ces deux réalités géographiques et historiques"
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