On ignore toujours l'origine du feu qui a pris dimanche sur le Normal Atlantic, un ferry qui reliait la Grèce à l'Italie. Au total, dix personnes ont trouvé la mort dans cet accident et les autres passagers ont pu être évacués, malgré des conditions météorologiques difficiles.
Une épaisse fumée noire s'échappait des ponts inférieurs du ferry. Le feu aurait pris au niveau du garage, où se trouvaient des dizaines de véhicules, y compris des camions transportant de l'huile olive. Selon le l'armateur italien du bateau, une des portes pare-feu était défectueuse à l'endroit où l'incendie s'est déclaré. Mais le groupe Visenti a affirmé que tout avait été remis aux normes.
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L'équipage a lancé un signal de détresse alors que le ferry se trouvait près de l'île grecque d'Othoni, dimanche matin. Toutes les personnes qui se trouvaient à bord ont été sauvées lundi matin, après plusieurs heures passées à bord du bateau en feu.
La marine italienne s'est chargée de coordonner les secours. Les opérations de secours ont mobilisé un avion militaire grec, ainsi qu'un navire marchand venu prêter main forte. Certains passagers ont dû être hélitreuillés par la Marine italienne.
Le Spirit of Piraeus, un cargo, a abrité des passagers, avec l'aide des secours.
Si sept personnes sont mortes dans cet accident, d'autres ont été blessés sur le Norman Atlantic. La plupart des rescapés sont indemnes, mais souffrent d'hypothermie ou de problèmes respiratoires, selon les sauveteurs.
Des tentes de fortune ont été dressées dans le port de Brindisi, en Italie, où ont été évacuées les victimes. Une cinquantaine de ces rescapés, exténués et transis de froid, sont arrivés lundi matin à Bari, en Italie, à bord du cargo Spirit of Piraeus, selon les autorités italiennes.
>> Ecoutez le témoignage de l'un des passagers français, qui se trouvait toujours à bord dimanche soir :