Emprisonnée depuis sept ans au Mexique, Florence Cassez entrevoit, peut-être, le bout du tunnel. Un juge de la Cour suprême du Mexique a en effet proposé mercredi la libération de la Française condamnée à 60 ans pour des faits qu'elle nie.
En janvier dernier déjà, Florence Cassez confiait son espoir. "J'ai envie d'y croire par rapport au message que passe la Cour suprême chaque jour en déclarant dans des conférences de presse qu'elle ne recevra de pressions de personne", déclarait-elle au micro d'Europe 1.
"Mon cas est emblématique au Mexique"
"Si la Cour suprême résout mon cas dans le sens dans lequel on le désire, ça laissera également des jurisprudences pour les Mexicains", affirmait la Française, ajoutant : "mon cas est emblématique aujourd'hui au Mexique, parce que je suis étrangère, parce que je suis française, parce que j'ai clamé mon innocence depuis le début".
"J'ai clamé mon innocence depuis le début" :
Et Florence Cassez de répéter au micro d'Europe 1 : "Si les Mexicains et la Cour suprême veulent un changement dans leur justice, je pense que mon cas est un bon début pour y arriver".
Comme en écho aux propos de la Française, un membre du gouvernement mexicain a fait savoir mercredi soir que son pays ne s'opposera pas à l'ordre constitutionnel dans l'affaire Florence Cassez. "Si le moment venu, les juges ou le pouvoir judiciaire, en faisant leur évaluation, considéraient que certains points portent atteinte aux droits de l'accusé, il faudra agir en conséquence", a dit Max Alberto Diener, sous-secrétaire d'Etat mexicain aux Affaires juridiques et aux Droits de l'Homme.